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Récipient de guérison, Pot médicinal (poterie rituelle) terre cuite, • kwandalha • Nigeria, vallée de la Gongola • Cham-Mwana ou Longuda • 19ème - 20ème siècle
Ces kwandalwa (au singulier kwandalha) étaient utilisés pour lutter contre des maladies telles que la lèpre, le paludisme, la varicelle, la variole, voire la folie, et pour soigner certains symptômes comme les lombalgies, les céphalées, les vomissements ou la toux (les Cham-Mwana ont des noms spécifiques pour les récipients associés à chacun de ces maux). Les corrélations entre les maladies et les détails décoratifs ne sont pas toujours évidentes, et d’une source à l’autre, les noms peuvent varier. En ce qui concerne le présent récipient, il est impossible de deviner ce qu’il était censé guérir. Chez les Cham-Mwana et les Longuda, ces petits récipients expressionnistes permettaient à la fois d’aider à déterminer la cause de la maladie et la soigner. Ceux qui servaient à la divination étaient généralement conservés par les guérisseurs dans des sanctuaires, tandis que ceux destinés à transférer un mal spécifique du patient au pot étaient abandonnés à bonne distance de la maison du malade. Nombre de ces petits pots de guérison ont été découverts dans les collines, où vivaient les Cham-Mwana et les Longuda avant qu’ils ne s’installent en plaine, dans des lieux plus accessibles.
Marla C. Berns Terres cuites africaines. Un héritage millénaire, musée Barbier-Mueller & Somogy (éd.), 2008 : cat. 108 p. 242.
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